Il y a du mieux. L’intrigue est plus rythmée et avance à grands pas, la série s’autorisant même l’exploit suprême de faire des ellipses temporelles ! Pour la première fois depuis le pilote les personnages principaux sont aux commandes de l’histoire et même si les personnages secondaires sont toujours impliqués ils restent en retrait dans cet épisode.
Pourtant, pendant un moment, on a frôlé la catastrophe avec l’apparition de nouveaux personnages inédits sortant de nulle part pour ralentir apparemment l’histoire. Rapidement expédiée, cette intrigue secondaire permet de montrer pour la première fois le caractère bien trempé de Rick qui ne laisse rien tomber et fait tout son possible pour aider et protéger les siens.
Cet épisode permet aussi de mieux faire connaissance avec les membres du camp. Du coup Amy, Dale et Jim sortent enfin de l’ombre parfaitement campés par leurs acteurs respectifs. Les dialogues sont aussi mieux écrits, vont à l’essentiel et imposent un rythme aux discussions qui n’est pas sans rappeler le comics (certaines trainent encore un peu inutilement en longueur). Peut-être ces étranges qualités viennent-elles simplement du fait que Robert Kirkman, le scénariste de la version papier, a écrit cet épisode ?
Avec ce seul épisode il se passe plus de choses que durant les trois précédents réunis. Les dix dernières minutes, tout à fait dans la veine de la BD, corrigent pas mal des défauts de la série et la rapproche davantage de son modèle. Peut-être bien le tournant scénaristique de la saison.
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